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Vous sentez déjà l’odeur des pommes qui caramélisent doucement au four, mêlée au parfum chaud de vanille ? Ce flan, inspiré des goûters d’autrefois, a ce pouvoir simple : il calme la journée, il rassemble autour de la table et il transforme un après-midi gris d’automne en moment lumineux.
Ce dessert n’est pas un numéro de pâtisserie compliquée. C’est un flan aux pommes vanillé tout doux, sans stress, que l’on prépare avec ce que l’on a déjà souvent dans la cuisine.
Pas besoin de batteur dernier cri, ni de technique de chef. Un saladier, un fouet, un moule, quelques minutes tranquilles… et le four fait le reste. Pendant la cuisson, la maison se remplit d’un parfum réconfortant. On retrouve presque la chaleur d’une cuisine de grand-mère, quand le temps semblait plus lent.
C’est aussi un dessert très « passe-partout ». Les enfants l’adorent pour ses pommes fondantes. Les adultes l’aiment pour son côté léger mais gourmand. Et les plus nostalgiques y retrouvent le goût des flans de leur enfance.
Pour un flan d’environ 6 à 8 parts, dans un moule rond de 22 à 24 cm de diamètre, il vous faut :
Pour une version encore plus moelleuse, proche d’une crème prise :
Vous voyez, rien d’exotique. Juste des ingrédients de tous les jours, mais qui, bien assemblés, donnent une douceur automnale vraiment réconfortante.
Ce flan ne demande ni précipitation, ni précision millimétrée. Mais quelques gestes simples vont vraiment changer la texture.
Préchauffez votre four à 180°C, chaleur traditionnelle.
Beurrez généreusement un moule rond de 22 à 24 cm. N’hésitez pas à bien passer sur les bords, cela aide le flan à se détacher et à se colorer joliment.
Pelez ensuite les 4 pommes. Retirez le cœur et les pépins, puis coupez-les en lamelles fines ou en petits quartiers.
Disposez-les au fond du moule, en une couche assez régulière. Il peut y avoir des chevauchements, ce n’est pas grave. Plus il y a de pommes, plus la texture sera fondante.
Dans un grand saladier, cassez les 3 œufs. Ajoutez les 90 g de sucre, le sachet de sucre vanillé et la pincée de sel.
Battez au fouet jusqu’à ce que le mélange soit homogène. Pas besoin de le faire blanchir, mais il doit être bien lisse.
Ajoutez ensuite les 70 g de farine en pluie, tout en fouettant. Mélangez jusqu’à ce qu’il ne reste plus de traces de farine.
Versez enfin le lait petit à petit (et la crème ou le yaourt si vous choisissez la version plus onctueuse). Continuez à fouetter pour éviter les grumeaux. Vous obtenez une pâte assez liquide, comme une pâte à crêpes un peu épaisse.
Versez doucement la préparation sur les pommes, dans le moule beurré. Les lamelles vont remonter un peu à la surface, c’est normal.
Enfournez pour environ 35 à 40 minutes. Surveillez la fin de cuisson : le flan doit être doré sur le dessus, avec un centre encore très légèrement tremblotant quand vous bougez le moule.
Si la surface colore trop vite, vous pouvez couvrir le moule d’une feuille de papier cuisson ou de papier aluminium vers la fin.
Laissez tiédir au moins 20 à 30 minutes avant de découper. La texture se stabilise pendant ce temps, et le flan devient plus fondant.
La base est simple. Ensuite, libre à vous de la personnaliser pour lui donner votre touche, comme votre grand-mère l’aurait fait à sa façon.
Vous pouvez aussi changer de fruits : poires, mélange pommes-poires, ou même ajouter quelques lamelles de coing précuit. Le flan reste la même base douce, mais chaque version raconte une histoire différente.
Ce flan vanille-pommes est très souple côté dégustation. Il s’adapte à l’humeur du moment.
Pour le rendre encore plus gourmand, vous pouvez l’accompagner :
Il se conserve 2 à 3 jours au réfrigérateur, bien couvert. Coupé en parts, il devient un goûter facile à emporter pour l’école, un dessert improvisé pour un dîner simple, ou une douceur pour le brunch du dimanche.
Ce flan n’est pas seulement une recette. C’est presque un petit rituel de saison. On épluche les pommes en regardant la pluie tomber. On fouette les œufs sans se presser. On attend que le parfum de vanille et de pommes fondantes envahisse la maison.
Et, le temps d’un goûter ou d’un dessert, tout se pose un peu. On partage une part tiède, on se raconte la journée, on parle de souvenirs, parfois de grand-mère justement. Puis on se dit que, oui, on le refera. Peut-être dès le week-end prochain.